Le Podcast Des Archives Du Val-de-marne

Informações:

Sinopsis

Créée en 1969, la direction des Archives départementales du Val-de-Marne assure la collecte, la conservation et la valorisation des archives du département.La richesse et la particularité de son fonds s'explique par la collecte active d'archives contemporaines de la création du département en 1964 à nos jours. Les documents proviennent des administrations, des entreprises, des syndicats ainsi que d?archives privées et familiales.Une collection qui se présente sous forme d'ouvrages, de documents iconographiques et audiovisuels permettant d'aborder tous les aspects historiques du Val-de-Marne.Les Archives diffusent l'histoire du territoire et de ses habitants par le biais d'expositions thématiques, d'ateliers, de spectacles et de visites guidées.

Episodios

  • Protestation contre la réouverture de l'usine des Hautes-Bornes (1887)

    26/03/2021 Duración: 01min

    « Monsieur le Président informe le Conseil, que malgré toutes les observations faites et les réclamations adressées à l’autorité supérieure, sous de fallacieux prétextes de réparations et de transformations devant assurer une fabrication de sulfate d’ammoniaque sans odeur, une autorisation provisoire valable jusqu’au 30 avril courant, a été donnée à la Compagnie Lesage pour son usine des Hautes-Bornes. Forte de cette autorisation, ladite usine a fonctionné, et sans tenir compte de ses promesses et des conditions qui lui étaient imposées, a rempli l’atmosphère d’une fumée âcre, nauséabonde, empestant tout le territoire. De nombreuses plaintes ont été adressées à la municipalité, qui de son côté, dès les premières émanations, a envoyé l’appariteur assermenté se rendre compte sur place de leur provenance, et a dressé le 5 avril courant un procès-verbal […]. Depuis, une première pétition signée de 143 habitants de la commune, a été adressée à M. le Maire, protestant énergiquement contre la réouverture de l’usine

  • Rapport sur la gare de Villeneuve-Saint-Georges (1847)

    26/03/2021 Duración: 45s

    « Cette gare est un ouvrage les plus utiles que l’on puisse établir pour la navigation ; car l’embouchure de l’Yères est le seul port de refuge que l’on rencontre sur la Seine, outre Melun et Choisy-Le-Roi, et depuis longtemps elle servait aux mariniers surpris par les crues et les débâcles ; Son entrée, jadis assez commode, est aujourd’hui rendue difficile par le pont du chemin de fer construit presque sur le bord de la Seine. Faire quelques travaux d’abordage ; régulariser et approfondir l’espace compris à l’embouchure de l’Yères, entre le pont de la route royale et celui du chemin de fer ; défendre les talus par des perrés et des gazonnements ; établir un bas port pour le chargement et le déchargement des marchandises, tel est l’ensemble des travaux proposés. »

  • Les capitaineries - extrait du cahier de doléances de la paroisse de Maisons-Alfort (1789)

    25/03/2021 Duración: 44s

    « Que les capitaineries soient supprimées comme très nuisibles aux propriétés des citoyens et à l’agriculture, tant par la quantité de gibier qui dévore les récoltes, que par les gênes que les cultivateurs éprouvent les gardes et les défenses de faucher les prairies artificielles avant la Saint-Jean, quoique leur maturité ait précédé cette époque, et de nettoyer leurs grains des mauvaises herbes plus tard que la mi-mai, de sorte qu’il arrive souvent, surtout lorsque le printemps est sec, que ce n’est qu’après cette époque que ces mauvaises herbes deviennent nuisibles. Les capitaineries sont d’autant plus désastreuses pour cette paroisse, qu’il existe sur son territoire vingt-et-une remises formant environ 20 arpents dont la suppression serait très avantageuse dans tous les cas. »

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de Nogent (1789)

    25/03/2021 Duración: 31s

    « Au roi et à la nation assemblée en Etats Généraux, tenus le jeudi 16 avril 1789. (…) Arrêter de requérir que les capitaineries qui ne tiennent point aux maisons royales, et celles éloignées dans la capitale et des lieux habités par le monarque, soient supprimée, et que, dans celles qui resteront, les règlements en soient supprimés et ce qui peut gêner l’agriculteur ; que les capitaines ou seigneurs de toutes chasses soient garants et responsables des torts que pourra faire l’abondance du gibier. »

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de Mandres (1789)

    25/03/2021 Duración: 02min

    « Que les capitaineries et les abus des droits de chasse seront supprimés. La paroisse de Mandres ne peut trop insister sur cet article et il est nécessaire ici d’en expliquer les raisons : Mandres est un village situé presque au milieu d’une plaine très fertile en grains (…) mais depuis que Monsieur en a fait sa grande réserve de chasse, cette plaine ne peut porter aucun grain de toute espèce, de sorte que les laboureurs et les particuliers peuvent à peine recueillir leur semence ; le grand nombre de lièvres et de perdrix qui couvrent cette plaine ainsi que les vignes , en est la seule cause ; les grandes quantités de remises qu’on y a plantées pour y réfugier le gibier, et qui ne sont éloignées les unes des autres que d’environs 150 toises, y contribuent aussi pour les élèves de perdrix que l’on y fait tous les étés et qui sont cause que les gardes, qui ont soin de ces élèves , sont obligés de traverser sept à huit fois par jour pour aller d’une remise à l’autre ce qui fait un dégât très considérable dans

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de Joinville (1789)

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Il faut mettre sous les yeux de Sa Majesté la chose la plus importante, qui est le dégât du gibier dans notre plaine qui se trouve ravagée tant pas les lapins que lièvre et perdrix ; et après avoir perdu son bien, l’on n’a pas le droit de se plaindre. Le prince juste et bienfaisant est dépersuadé par les gens qui l’environnent, et le malheureux cultivateur ainsi que le particulier ne peuvent approcher ce bon prince qui sûrement ne leur refuserait pas la justice qu’ils réclameraient auprès de lui. L’inspecteur des chasses rit au nez du malheureux plaignant, qui préfère perdre son bien plutôt que de se mettre en justice avec ce prince dont il est sûr de succomber. Le défaut de fortune le met hors d’état de suivre. Il perd son bien et passe pour un homme qui réclame ce qui ne lui appartient pas. L’on ne craint pas d’avancer cette vérité à Sa Majesté, qu’il soit rendu la justice au dernier de ses sujets, comme il la rendrait aux Messieurs gentilshommes de sa cour. Ils font plus ; ils mettent ces plaines aussi g

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de la Gentilly (1789)

    25/03/2021 Duración: 56s

    Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de la Gentilly (1789) by Conseil départemental du Val-de-Marne

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de La Queue-en-Brie (1789)

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Qu’il ne soit permis à aucun seigneur de chasser qu’aux termes des ordonnances, c’est-à-dire depuis le 15 mars jusqu’après la récolte. Que cette multitude remises qui servent de repaires aux bêtes puantes, aux lapins et autres bêtes qui ruinent les possessions qui les avoisinent et qui diminuent au moins un quart du revenu du territoire soient absolument supprimée. C’est une chose bien criante que de voir les seigneurs et leurs gardes-chasse en tous temps dans les grains, les parcourir avec leurs chiens tant pour chasser que pour découvrir les nids dont ils prétendent les cultivateurs responsables en les mettant sous leur garde. (…) Les cerfs, les biches, etc… détruisent les campagnes par un malheur qu’on ne doit attribuer qu’à la division que les princes font de leur temps et des saisons pour leurs plaisirs ; cette chasse ne se fait, dans la Brie, que dans le temps où elles posent le plus de ravages aux moissons ; elle ouvre, pour l’ordinaire, vers le 15 avril où la tige des grains commence à monter, et f

  • Les capitaineries - extrait des cahiers de doléances de la paroisse de Fontenay (1789)

    25/03/2021 Duración: 43s

    « Que la suppression entière de toutes les capitaineries, ainsi que monseigneur le duc d’Orléans, prince juste et équitable, vient d’en donner l’exemple pour les pouvoirs qu’il a données à ses représentants généraux, ait lieu dans tous les baillages. Art. 12 Que tout propriétaire soit libre d’aller et venir dans son champ, de quelque manière que ce soit et quand bon lui semblera, sans être astreint à aucune soumission pour faire ses récoltes. Art. 13 Que tout particulier soit libre de détruire toute espèce de gibier, daims, biches, cerfs et autres étant sur ses terres, par toutes sortes de moyens, excepté celui du fusil, même de détruire les terriers de lapins, soit dans les bois et partout ailleurs. »

  • Les inondations - extrait du cahier de doléances de la paroisse de Joinville (1789)

    25/03/2021 Duración: 22s

    « La rivière de Marne la cernant dans tout son pourtour, elle devient malheureusement très-sujette aux inondations occasionnées par ses débordements, et qui déracinent tous les grains en partie ensemencés à l’entour de son voisinage, et transportent de la vase et du sable par places de deux pieds de hauteur, ce qui rend le sol encore plus mauvais et désagréable pour le cultivateur. »

  • Les inondations - extrait du cahier de doléances de la paroisse d'Ivry (1789)

    25/03/2021 Duración: 21s

    « Les susdits députés demanderont une diminution sur la taille, portées à un taux excessif dans la paroisse ; ils se fonderont sur ces trois motifs : Le deuxième étant : sur ce que la plaine basse, portion la plus précieuse du territoire, ainsi qu’une partie du village est sujette aux inondations qui périssent les grains, altèrent les terres, les chargent en graviers et détruisent les engrais. »

  • Les inondations - extrait du cahier de doléances de la paroisse de Maisons-Alfort (1789)

    25/03/2021 Duración: 29s

    « Que le sol de ce territoire est sablonneux et si peu fertile que, dans les années sèches, les cultivateurs récoltent à peine leur semence, et que dans la plus grande partie des meilleures terres, sujettes aux inondations par les débordements des rivières de Seine et Marne, dont les cours et la jonction circonscrivent son territoire et qui déposent beaucoup de sable, de graviers et d’autres ordures nuisibles qui obligent les cultivateurs à de nouveaux frais de labour et de semence, lors toutefois que la saison le permet. »

  • Les inondations - extrait du cahier de doléances de la paroisse d'Ablon (1789)

    25/03/2021 Duración: 17s

    « Les habitants demandent aussi que l’entretien des berges, le long de la rivière, soit fait avec plus d’exactitude qu’il n’a été jusqu’à ce jour. Lesdites berges se trouvent dégradées par la navigation et les grandes eaux : ce qui cause un tort notable auxdits habitants »

  • Les inondations de 1858 d'après l'ouvrage de Maurice Champion

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Les deux inondations de 1836, qui arrivèrent, l’une au mois de mai, l’autre au mois de décembre, furent excessivement désastreuses, et le souvenir en est demeuré vivace parmi les populations des contrées du bassin supérieur de la Seine. (…) Les environs de Paris souffrirent particulièrement. « Les eaux de la Seine, dit une note officielle, s’étant répandues sur la route qui conduit de la barrière de la Gare au pont d’Ivry, le Préfet de Police a donné des ordres pour que la circulation sur ce point fût interrompue. » Le commerce de Bercy de la gare d’Ivry éprouva des dommages importants. Les journaux du temps, à la date du 13 décembre, parlent ainsi de l’inondation au-dessus de Paris : « (…) c’est au port de Bercy que ce spectacle est plus effrayant. L’eau est non seulement sur le port, sur la chaussée où l’on passe en bateau, mais elle monte dans les rez-de-chaussée de 6 à 7 pieds. 50.000 pièces de vin de liquides sont maintenant dans l’eau. Charenton, Alfort, Saint-Maur, Villeneuve-Saint-Georges, Corbeil,

  • Discours de M. Barrier conseiller général du canton de Charenton (1898)

    25/03/2021 Duración: 03min

    « Ce pays, mes chers concitoyens, voilà bientôt vingt-sept ans que j'en suis l'évolution progressive. Lorsque j'y vins, après la guerre, la Seine et la Marne coulaient entre des rives verdoyantes, capricieusement rongées par les eaux, sur lesquelles toute une population joyeuse venait s'ébattre le dimanche. Des passeurs transbordaient dans leurs barques vertes, pavoisées d'un minuscule drapeau tricolore, les flâneurs paresseux qu'effrayait le grand tour par les ponts, notamment par celui d'Ivry, dont le péage n'était pas encore racheté. À défaut de passagers, ils accompagnaient en Seine les baigneurs en pleine eau. On canotait aux Carrières, à Alfortville, à Saint-Maurice, à Alfort. De petits omnibus à un cheval faisaient, sans se presser, le service des barrières, couverts de promeneurs aux heures d'arrivée ou du retour. Tant pis pour ceux qui manquaient le coche ! Mais la route à pied ne rebutait pas ; on en prenait gaiement son parti, bras dessus, bras dessous, les mioches sur les épaules, en chantant. Que

  • Protestation contre l’installation d’une fabrique de linoleum dans la plaine d’Orly (1883)

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Je m’adresse à mes concitoyens de Choisy-le-Roi, de Thais, d’Orly, d’Ablon, de Villeneuve-le-Roi et de Villeneuve-Saint-Georges. J’appelle leur attention sur un nouveau danger dont nous sommes menacés. On sait que la Compagnie Française de Linoleum a demandé l’an dernier l’autorisation de fabriquer ses produits en cuisant ses huiles sur place et à feu nu. Cette demande a été rejetée par arrêté du Préfet de Police en date du 2 septembre 1882. […] La Compagnie s’est engagée plus que ne le permettrait la prudence la plus élémentaire. Elle veut utiliser à tout prix les bâtiments qu’elle a construits à grands frais. Ah ! si c’était à refaire ! Elle y regarderait à deux fois. Mais enfin la situation est telle, et elle cherche à en tirer le meilleur parti. Aussi a-t-elle introduit une nouvelle demande tendant à obtenir l’autorisation de fabriquer, mais cette fois, sans cuire les huiles sur place. Devons-nous habitants de ce pays, pour ménager les intérêts des capitalistes qui se sont aventurés, devons-nous acce

  • Le décor de la vie à Ivry-sur-Seine (1935)

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Ma plus grande ambition, en écrivant ces pages sur la banlieue parisienne, est de décider mon lecteur à s'y promener. Afin de lui faciliter sa tâche et de le guider dans l'imbroglio d'Ivry, je me permets de lui indiquer un itinéraire. Qu'il sorte de Paris par la rive droite – je dis bien rive droite – et qu'il suive le quai de Bercy : avec le recul du fleuve, il aura une vue d'ensemble sur le quartier industriel qui s'est établi entre le chemin de fer de Paris à Orléans et la Seine. Qu'après avoir franchi celle-ci sur le pont de Conflans, il erre dans ce quartier : il y reconnaîtra un semblant d'ordonnance qui indique chez les industriels une plus grande préoccupation du plan pour leurs affaires que pour l'habitation de leurs ouvriers. S'ils avaient transposé sur le plan humain l'ingéniosité et le modernisme dont ils ont fait preuve avec l'installation de leurs machines, la banlieue ne serait certes pas ce qu'elle est. »

  • Tract contre les nuisances provoquées par une décharge publique (1928)

    25/03/2021 Duración: 45s

    « Monsieur le Préfet de la Seine, Nous propriétaires et locataires avoisinants la décharge publique de monsieur Mottais, située rue Benoist Malon, sente des chasses et rue de Gentilly à Arcueil « limite de Gentilly » avons l’honneur d’attirer votre attention sur les inconvénients qui résultent de ladite décharge au point de vue propreté et hygiène publique. D’après le dernier orage les terres remblayées se trouvant, vue la déclivité de la sente des chasses, à 10 mètres environ au-dessus du niveau de la rue de Gentilly, des éboulements se sont produits rendant la circulation des piétons difficiles. Nous tenons à vous signaler, Monsieur le Préfet, que pour éviter dans l’avenir, des accidents sérieux, cette dernière doit être close et par la même occasion, nous tenons à vous signaler le mauvais état des rues au point de vue salubrité. »

  • Pétition contre le déversement des ordures sur la commune (1913)

    25/03/2021 Duración: 48s

    « Montrouge et Malakoff, communes importantes – demain ce sera Paris – veulent assurer l’hygiène à leurs habitants et font placer les ordures ménagères dans des boîtes hermétiques ; mais elles viennent à Arcueil, à la gare des marchandises, sur des wagons séjournant des journées entières, déverser en plein vent tous les miasmes et les microbes gênant : Arcueil devient le dépotoir des environs ! Malgré la pétition, malgré l’intervention du Maire, malgré la protestation de tous les médecins du pays, l’Administration supérieure, la Police, tous font preuve de l’indifférence la plus coupable ; le déversement continue de plus belle et les mouches infectieuses envahissent les habitations et les cités ouvrières pour familles nombreuses proches de la gare, elles gagnent chaque jour du terrain. »

  • La question des gadoues (1900)

    25/03/2021 Duración: 01min

    « Il y a, en banlieue, une question des gadoues. Souvent posée, jamais résolue, elle restera comme un point d'interrogation, inquiétant pour la salubrité de toute la périphérie suburbaine, tant qu'une solution ne sera pas intervenue, susceptible de satisfaire aux exigences impérieuses de l'hygiène publique. Cette solution, on aura beau la reculer, en raison des grosses difficultés inhérentes d'exécution, il faudra bien, un jour ou l'autre, qu'on la trouve. La région menacée, je l'ai dit, c'est toute la banlieue de Paris ; c'est un ensemble de près d'un million d'habitants sur lesquels plane la probabilité, qui plus est, l'imminence d'une épidémie formidable, dont la plus futile circonstance matérielle peut déterminer l'explosion. Ce jour-là, on recherchera avec passion les responsabilités. Chinoiserie sans intérêt : il serait plus sage de prévenir. Paris, cet organisme colossal, laisse derrière lui, de par son fonctionnement, à l'instar de tous les organismes, beaucoup de déchets. Ce sont, entre autres, les

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