Les Matins Jazz

"J'ai toujours aimé la trompette. Et d'ailleurs, ma voix est une trompette.", déclare la très solaire Dee Dee Bridgewater, démonstration à l'appui. Avec sa voix-trompette (et pas seulement), cette merveilleuse nature peut tout faire, des acrobaties les plus périlleuses jusqu'aux ballades à frissons. C'est l'héroïne des Matins Jazz de ce mercredi à l'occasion de ses 70 ans, avant de l'entendre au micro de sa fille China Moses demain soir dans Made In China. Autre héros à égalité aujourd'hui, le maître du jazz boogaloo, le pianiste Ramsey Lewis, 85 ans, toujours actif et toujours engagé. Qui dit mieux? Et si vous ne nous croyez pas, allez donc voir sur sa page FaceBook les concerts qu'il fait en ligne. Prochain rendez-vous samedi à 20h à l'occasion de son anniversaire, pour un concert solo dont une partie des bénéfices sera reversée à la Jazz Foundation of America. Enfin, on écoute le bassiste Etienne M'Bappé qui va donner un concert ce soir lui aussi, avec son trio NEC+, depuis un Baiser Salé toujours confiné

Puisqu'on ne peut pas voyager, laissons-nous guider par le pianiste Alexandre Saada, que son dernier projet We Free a conduit dans cinq pays différents à la rencontre des gens et des musiciens. Dans les pages de M - Le Magazine du Monde, il nous fait découvrir la ville  de la Motown et de la chanteuse Martha Reeves, qu'il accompagne depuis dix ans.  “Après chaque concert, explique-t-il, elle me raconte les folles années Motown, la rivalité avec la provocante Diana Ross, les amours avec Marvin Gaye… “. Avec lui, on visite les ruines du Vanity Ballroom, salle mythique construite en 1929 où ont joué Duke Ellington, Cab Calloway ou Miles Davis, on assiste à une messe gospel et on se balade dans cette ville où il trouve de la poésie… Dans ces Matins Jazz, on écoute les voix du légendaire batteur Jimmy Cobb, dont on a appris la disparition hier, de la chanteuse Peggy Lee, à l'occasion du centenaire de naissance.

C'était hier son anniversaire mais c'est dans les Matins Jazz de ce lundi qu'on fête les 83 ans du saxophoniste Archie Shepp, qui nous explique qu'il a bien failli devenir avocat au lieu de musicien professionnel. Heureusement, il y a eu la rencontre décisive avec le pianiste Cecil Taylor qui l'a embauché dans son quartet et bien sûr, la rencontre aussi de celui qui a été son maître, John Coltrane. Mais en changeant de voix, Archie Shepp n'a rien perdu de son intérêt pour la sociologie et le droit, engageant son jazz dans la lutte pour la fierté noire, depuis son "Attica Blues" d'hier jusqu'à ses collaborations avec des rappeurs aujourd'hui. Happy Birthday, Archie! Un autre anniversaire aujourd'hui, c'est celui du réalisateur et metteur en scène Marcel Bluwal, né le 25 mai 1925, qui a fait entrer les grands classiques du théâtre dans tous les foyers français. Enfin, dans ces Matins Jazz, on écoute Gad Elmaleh évoquer son rapport au micro de radio et l'harmoniciste Jean-Jacques Milteau créer un cadavre exquis

Isaac Hayes, Carla Thomas, les Staple Singers, ils étaient tous là en cette chaude journée de l'été 1972, venus célébrer tous ensemble la "fierté noire". Il y avait même Jesse Jackson, la figure des Droits Civiques. Cette journée qui avait été rêvée comme un "Woodstock noir"… Wattstax, c'est un festival qui s'est déroulé en une seule journée dans un stade de Los Angeles, avec la crème des artistes du label Stax devant un public de 112 000 spectateurs. Le livre de Guy Darol "Wattstax 20 août 1972 - Une fierté noire" (Ed. Le Castor Astral) revient sur cette grande journée, mais aussi sur les émeutes de Watts en 1965 et sur l'histoire du label.  Dans ces Matins Jazz, on évoque aussi le documentaire "I Am Not Your Negro" de Raoul Peck, autour de la figure de James Baldwin, à voir en ce moment sur Netflix. Et enfin, on écoute la voix de Michel Piccoli, pour le saluer une dernière fois, qui parle de Stéphane Grappelli et de la musique que le violoniste a créée pour le fim de Louis Malle, "Milou en mai".

Charlie Parker disait de lui que c'était son batteur préféré et John Coltrane le considérait commel'un des meilleurs avec qui il ait joué. C'est l'incarnation du batteur de jazz, celui qui a joué avec le dictionnaire du jazz, de Monk à Pat Metheny, en passant Sarah Vaughan, Louis Armstrong ou Chick Corea. Roy Haynes a 95 ans aujourd'hui, et ça se fête! A part ça, dans les Matins Jazz, on vous raconte "L'histoire de l'Amérique en couleur", une série documentaire diffusée tous les dimanches sur France 5.

Charlie Parker est mort le 12 mars 1955. Il n'avait pas 35 ans, il était épuisé par une vie d'excès et submergé de chagrin depuis la mort de sa petite fille un an plus tôt. C'est son amie la baronne Pannonica de Koenigswarter qui l'avait accueilli dans son appartement de l'hôtel Stanhope, avec lequel elle avait déjà eu pas mal de problèmes, pour y accueillir de nombreux musiciens de jazz africains-américains. La légende dit que Bird regardait à la télé un spectacle de divertissement, où quelqu'un jonglait avec des briques. L'une des briques est tombée et ça l'a fait rire. Il a fait une crise cardiaque. Le médecin qui a constaté le décès lui donnait 53 ans. On a donc envie de se rappeler que Charlie Parker est mort de rire. Dans les Matins Jazz, on parle aussi de la place des femmes dans la musique, avec une conférence musicale de la journaliste Fara C., on écoute la photographe Sophie Le Roux pour son exposition "Le Jazz au bout des doigts", présentée à Rennes dans le cadre du festival Jazz à l'Etage, et on a

« Quand j'improvise, j’ai toujours avec moi une palette, quelque chose qui me permet de travailler. Ça peut venir de mon passé, ou alors de choses qui me sont arrivées pendant la journée… C'est une matière avec laquelle je peux composer. Je m’appuie aussi sur l’Histoire de la musique, les styles musicaux qui sont là, dans ma tête, et que je fais remonter à la surface. » l'homme qu'il fait ce qu'il veut de sa voix, avec générosité et pédagogie aussi, lui qui fait chanter son public à ses concerts. Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on fête les 70 ans du chanteur américain Bobby Mc Ferrin. A part ça, les Matins Jazz sont très féministes ce matin, avec ce gros plan sur la série dessinée et désormais animée de Pénélope Bagieu, "Culottées", à voir sur France 5, et avec le formidable documentaire "Delphine et Carole, insoumuses", qui célèbre, à travers la figure inonique de Delphine Seyrig, un féminisme joyeux et impertinent. Enfin, on se plonge dans nos archives comme tous les mercredis de cette saison pour célébr

« Ce n’est pas parce qu’ils étaient racistes que les Européens ont mis les Africains en esclavage. (…) C’est bien parce que les Européens ont mis les Africains en esclavage qu’ils sont devenus racistes. » Comment est né le concept de la "race", un terme qu'on se refuse à utiliser aujourd'hui en France? Pourquoi est né le mot "nègre"? Comment justifier l'injustifiable? Ce sont des questions auxquelles répond la prof d'Histoire des Amériques Noires Aurélia Michel dans son ouvrage Un monde en nègre et blanc - Enquête historique sur l'ordre racial" (Ed. Seuil) et dans les Matins Jazz de ce mardi. Des Matins Jazz qui célèbrent aussi Boris Vian, à l'occasion du centenaire de sa naissance le 10 mars 1920. On écoute sa voix, sa musique et son humour ce matin, grâce à des documents de l'Ina, où il est question de ce magazine Jazz News créé par son ami Eddie Barclay et qu'il a coulé avec beaucoup de minutie, de sa passion pour la musique de Duke Ellington ou de son tiroir de "choses inclassables"… Enfin, on s'intéresse

Le 9 mars 1950, Miles Davis était en studio pour la dernière séance d'enregistrement de ce qui n'était pas encore l'album "Birth Of The Cool". A l'époque, le trompettiste était à la tête d'un nonette qu'il avait créé avec la complicité de Gil Evans et Gerry Mulligan, après avoir quitté le quintet de Charlie Parker. Souhaitant se démarquer du bop, il inventait le cool jazz. Lorsque l'album est sorti, en 1957, il n'a pas obtenu davantage de succès que les concerts du groupe qui s'était produit en club depuis septembre 1948 dans l'indifférence générale. Depuis entré dans l'histoire du jazz, il a été considéré comme un des albums fondamentaux pour des compositeurs comme Michel Legrand ou Quincy Jones… Mais dans ces Matins Jazz, on se souvient surtout, bien sûr, de l'immense Mc Coy Tyner, le pianiste du légendaire classic quartet de John Coltrane, dont on a appris la disparition au début du week-end. Et on fête également le 90e annivresaire de la naissance du saxophoniste Ornette Coleman.

L'emblématique "Ko-Ko" aurait dû faire partie de l'opéra inachevé "Boola"… Ce morceau du style jungle le plus typique, qui est supposé, selon les propres vœux de son auteur Duke Ellington "représenter les danses frénétiques des esclaves de la Nouvelle-Orléans », est un hommage au fameux Congo Square. Enregistré le 6 mars 1940 après la rencontre du Duke avec son alter ego Billy Strayhorn, il est le premier d'une série de "tubes" gravés avec son grand orchestre entre mars et novembre 1940, de "Cotton Tail" au "Concerto for Cootie". Dans les Matins Jazz de ce vendredi, on pense aussi à votre week-end avec le début aujourd'hui du festival Banlieues Bleues et, à cette occasion la diffusion sur ViàGrandParis, d'une série documentaire sur la Dynamo, lieu de partage et de transmission de la musique. Et, pour les enfants, une exposition familale à découvrir à l'Exploradôme de Vitry-sur-Seine, "En quête d'égalité - Sur les traces du racisme".

C'est jeudi, on parle d'art dans les Matins Jazz! Avec Fabien Simode, le rédacteur en chef du magazine L'Œil, qui sera avec nous entre 8h et 9h, mais aussi avec Sempé, qui lui a accordé une interview drôle et poétique, avec les 2e Rencontres de la Photographie Jazz ce week-end à Conflans Sainte-Honorine et avec la BD Bluesman, du dessinateur catalan Raùl Ariño  (Ed. Sarbacane)

Aujourd'hui, on se souvient de Claude Nougaro, disparu le 4 mars 2004. Et on écoute d'autres grandes voix masculines : celle de Pat Metheny, à l'occasion de la sortie de son nouvel album, celle de Michael Bublé, très drôle, dans l'archive de la semaine et enfin, celle du comédien Jacques Bonnaffé, musicien des mots.

C'est l'instrument-roi du jazz. Ce cuivre qui n'en est pas un, malgré les apparences, et qui est classé dans les instruments à bois, du fait de son anche, généralement en bois. Inventé par le Belge Adolphe Sax à qui il a d'ailleurs causé bien des ennuis, vite adopté par les fanfares militaires puis associé à la libération des Africains-Américains, interdit tout à tour par le Vatican, le régime stalinien et les Nazis, le saxophone a aussi été un instrument de femmes, depuis la fin du 19e siècle, et particulièrement, depuis quelques décennies et aussi grâce à Lisa Simpson qui a déclenché des vocations chez les jeunes Américaines… Bref, on parle du saxophone aujourd'hui dans les Matins Jazz. On évoque aussi la ville de Charlottesville, en Virginie, qui cristallise les tensions mémorielles et on vous dit tout du Super Tuesday, pour comprendre l'importance de ce jour dans la course à la Présidentielle aux Etats-Unis.  

C'est à l'occasion de la sortie de l'abum "Relaxin' With Nick", enregistré en trio au Smoke, que le trompettiste Marquis Hill est allé poser des questions à l'un de ses maitres, Nicholas Payton, pour le magazine américain Downbeat. "Il y a des hommes qui sont littéralement morts pour cette musique. C'est notre devoir de lui donner de la vie ». Cette musique que le trompettiste et claviériste a depuis longtemps rebaptisée "Bam", Black American Music, et qui, selon lui, depuis les champs de coton, a été le "premier mouvement des Droits Civiques". Dans les Matins Jazz de ce lundi, on parle aussi de l'Emmett Till Antilynching Act, projet de loi faisant des lynchages des « crimes haineux » au niveau fédéral, alors que pendant longtemps ils n’ont fait l’objet de procédures qu’au niveau local ou à celui des Etats. Enfin, on regarde cette série originale proposée par le Washington Post : "Descendants" consacrée aux traces des "héritages perdus" des Africains-Américains. "La seule façon d'atteindre une réconciliation

La presse française l'avait baptisé "la merveille noire". En quelques combats fulgurants, le jeune boxeur panaméen Al Brown était devenu la coqueluche des Français et, parmi eux, du poète Jean Cocteau. Boxeur le jour, artiste de music-hall la nuit, le gracile Panama Al Brown, sacré plusieurs fois champion du monde en catégorie Poids Coq des deux côtés de l'Atlantique, se grisait, comme Cocteau, au champagne, à l'opium, et à la ferveur des nuits montmartroises… mais ces deux-là avaient bien plus en commun : « Une vie de créateur est une vie de boxeur, faite de haine, et de trahisons. Pousser Panama à s’en sortir, n’est-ce pas se sauver soi-même ? » Tout l'amour de Cocteau n'aura pas pu sauver Al Brown, reparti en Amérique pendant la guerre. Il y est mort, usé et oublié, il avait 48 ans. C'est cette histoire tragique et belle que nous raconte « Le poète et le boxeur », un documentaire de Stéphane et François Lévy-Kuentz diffusé ce week-end sur France 5. Dans les Matins Jazz de ce vendredi, on évoque un autre f

Le saxophoniste Sonny Rollins, à 89 ans, se dit "plus satisfait que jamais au regard de ce qu'il a accompli". Dans cette interview assez piquante qu'il a donnée au New York Times, il revient sur sa quête de spititualité et sur cette révélation qu'il a eue à Marciac, alors qu'il avait perdu… son dentier. "Je ne sais pas q'il y a un dieu, là n'est pas le sujet. Mais ce jour-là, et tant d'autres après, j'ai ressenti cette émotion de m'être élevé…". Malice? Premier degré? Difficile de savoir mais cette est à la fois réjouissante et émouvante. Dans les Matins Jazz de ce jeudi, on se souvient d'un autre saxophoniste Dexter Gordon né un 27 février, et choisi par le cinéaste Bertrand Tavernier comme par le photographe Herman Leonard pour incarner le musicien de jazz archétypal. Mais comme on est jeudi, on parle aussi d'art avec Fabien Simode, le rédacteur en chef du magazine L'Œil, et on visite la magnifique expo "Cimarron" du photographe Charles Freger à Périgueux.

C’est une affaire qui a traumatisé les Etats-Unis : entre 1979 et 1981, 28 enfants noirs, issus de milieu modeste, sont assassinés à Atlanta. On condamne Wayne Williams, noir lui aussi. Les preuves sont minces mais les faisceaux de présomption importants. Une affaire qui est au coeur de la saison 2 de la série Mindhunter, et une affaire dont s’est emparé quatre ans plus tard l’écrivain James Baldwin dans son ouvrage Meurtres à Atlanta (réédité en français par Stock), à l'invitation du magazine Playboy. Ni contre-enquête judiciaire, ni tract militant, le texte de Baldwin est le cri d’un Africain-Américain qui porte en lui le fardeau de l’Histoire ("Cet enfant, c'était moi.", a-t-il alors écrit), et soulève plus d’interrogations que de réponses. Il questionne surtout un système judiciaire, et un système de contrôle social tout puissant. Dans les Matins Jazz, on entend aussi Michel Legrand raconter comment Blossom Dearie a présenté sa musique aux Américains en adaptant sa "Valse des Lilas". C'est l'archive de la

« C’était une héroïne de l’Amérique, une pionnière dont l’héritage ne sera jamais oublié », a déclaré le patron de l’Agence spatiale américaine. La mathématicienne africaine-américaine Katherine Johnson avait rejoint la future NASA en 1953, dans un pays encore ségrégué. En 2015, le président Barack Obama lui décerne la Médaille présidentielle de la Liberté, l’une des plus hautes distinctions civiles des Etats-Unis. Katherine Johnson, dont on a appris hier la disparition à 101 ans, a permis « d’éliminer les barrières raciales et liées au sexe », a de son côté salué la NAACP, la plus grande organisation de défense des Noirs aux Etats-Unis. Dans les Matins Jazz de ce mardi, on écoute la plus américaine des romancières françaises, Sophie Simon, dont le nouveau roman "Deux cœurs légers" (Ed. Anne Carrière) nous balade en musique entre Californie et Nebraska, sur les pas d'une paire d'amis mixte. Et enfin, on s'intéresse au cheveu de type africain, plus que jamais au cœur de la revendication d'une identité féminine

En postant cette photo d'elle prise avant à son bal de promo en 1982 afin d'inciter la jeunesse à s'inscrire qusur les listes électorales que Michelle Obama a remis sous les projecteurs la fameuse "Peacock Chair". Si, en France, il est surtout associé à l'érotisme de Sylvia Kristel, cet objet est devenu aux Etats-Unis un symbole de la fierté africaine-américaine. C'est Huey Lewis, le co-fondateur et leader des Blacks Panthers qui, le premier, lui a donné sa dimension politique et emblématique. Par la suite, les artistes, les activistes en ont fait un emblème, qu'on célèbre aujourd'hui dans les Matins Jazz. On se souvient aussi de Michel Legrand, né le 24 février 1932, et on l'écoute se souvenir de sa collaboration avec Jacques Demy pour créer le premier film en-chanté en 1964, "Les parapluies de Cherbourg". Et enfin, on s'engage ensemble sur la Route 66 avec Nat King Cole, armé de ce fameux "Green Book" qui, après avoir fait l'objet d'un film oscarisé, est au cœur d'un documentaire de Yoruba Richen diffusé ce

Ce soir-là, au North Sea Jazz Festival, Nina Simone a refusé de faire le deuxième des deux concerts pour lesquels elle avait signé un contrat. Après négociation, elle a accepté de jouer trois morceaux puis elle a filé en transports en commun et disparu pendant plusieurs jours… Pour travailler avec l'immense Nina Simone, née le 21 février 1933, "Il fallait faire partie de sa vie, et l’aimer, aussi.", explique son manager Raymond Gonzalez. Il fallait également s'armer de patience et ne pas craindre les menaces. Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on célèbre cette  figure géniale et tourmentée. On découvre aussi, à l'occasion du 55e anniversaire de l'assassinat de Malcolm X, que le véritable meurtier du militant africain-américain pourrait bien encore courir dans la nature. C'est la thèse de la série documentaire "Qui a tué Malcolm X" diffusée sur Netflix, dont la crédibilité a conduit à la réouverture de cette enquête vite expédiée au moment des faits… Fins limiers toujours, nous partons avec un doc diffusé aujo